Le bleu est le chemin de l'infini, celui où le réel se transforme en imaginaire.
La pensée consciente y fait graduellement place à l'inconsciente de même que la lumière du jour se transforme insensiblement en lumière de nuit, bleu nuit.
Domaine de l'irréalité, le bleu résout en lui-même toutes les contradictions, toutes les alternances.
Indifférent, nulle part ailleurs qu'en lui-même, le bleu n'est pas de ce monde.
Le bleu suggére une idée d'éternité.
Les Egyptiens le considéraient comme la couleur de la vérité.
Le bleu celecte est le seuil qui sépare l'homme de son destin.
Le bleu est la couleur mariale; il exprime le détachement et l'envol de l'âme libérée vers Dieu.
Dans le bouddhisme tibétain, le bleu est la couleur de " Vairocana", de la sagesse transcendante, de la potentialité mais aussi de la vacuité.
Le bleu est la couleur du Yang.
Il symbolise le fluide universel, ou l'Ether, ou Ouranos.